Je dois l'admettre : le RX80 est mon tout premier vélo électrique. Je n'ai donc aucune comparaison avec d'autres modèles ou marques, mais je peux vous offrir un témoignage direct sur ses performances au quotidien et sur ce qui m'a rendu nerveux au début.
Cet achat a été un véritable acte de foi pour moi. Je n'ai pas commandé le RX80 sur Amazon, eBay ou un autre grand site de vente en ligne, mais directement sur la boutique en ligne de Burchda – une marque que je ne connaissais pas. Et il ne s'agit pas de quelques pièces détachées, mais d'un investissement à quatre chiffres. À une époque où l'on entend tant parler de boutiques frauduleuses en ligne, j'étais naturellement sceptique.
Mais au final, le choix du RX80 n'a pas été spontané. J'ai passé des mois à faire des recherches, à comparer les modèles et à calculer les spécifications : fonctionnalités, performances, autonomie, prix. Au final, le RX80 offrait clairement la meilleure offre globale pour mes besoins. Malgré tout, un certain malaise persistait : la commande serait-elle vraiment acceptée ? Quel était le niveau de confiance de ce fournisseur ?
Ce qui m'a finalement convaincu, c'est la communication avec le fabricant. Mes questions ont reçu des réponses rapides, honnêtes et pertinentes : pas de promesses vagues, mais des explications claires. Et une fois la commande validée, je n'ai pas été déçu : le vélo a été livré rapidement depuis l'UE et j'ai été tenu informé à chaque étape. Dès le départ, Burchda m'a impressionné par sa communication transparente et fiable, ce qui renforce la confiance.
Déballage et assemblage : une grande boîte, une grande attention aux détails

À l'arrivée du colis, j'ai tout de suite compris : ce n'était pas un colis ordinaire. Je n'ai pas pris les mesures exactes, mais il pouvait facilement contenir un fatbike entièrement assemblé, sans la roue avant ni le guidon, qui étaient encore détachés. Le carton lui-même était robuste, en carton épais, avec des poignées intégrées sur les côtés pour que le transporteur puisse le transporter correctement. Visuellement, il a fait forte impression : rien d'improvisé, tout était soigneusement emballé.
À l'ouverture, j'ai été véritablement stupéfait : l'emballage était, franchement, extravagant. J'ai rarement vu un produit aussi soigneusement rembourré. Des pièces en mousse partout, des tampons en caoutchouc, des colliers de serrage : tout était solidement fixé, rien ne bougeait ni ne vibrait. Bien sûr, après le montage, il reste une montagne de mousse et de plastique à jeter, mais dans ce cas précis, je dirais que c'est tout à fait justifié. Pour un vélo de valeur expédié de l'étranger, un tel emballage protecteur inspire confiance.
Cela dit, il y avait deux petites rayures sur le porte-bagages arrière, laissant apparaître le métal nu. D'après le fabricant, elles étaient dues au frottement des colliers de serrage pendant le transport. C'était embêtant, certes, mais Burchda a géré la situation avec pragmatisme : ils m'ont immédiatement contacté et m'ont envoyé une retouche de peinture avec suivi. La communication a été rapide, amicale et transparente ; j'ai eu l'impression d'être pris au sérieux tout au long du processus.
Quant au montage, il était d'une simplicité déconcertante, à condition de bien maîtriser les outils. Le guide de démarrage rapide est bien illustré et décrit toutes les étapes de manière claire. Il n'y a qu'une seule pièce que je modifierais : le phare. Le manuel indique de le monter sous les butées en caoutchouc de la fourche à suspension, mais je ne le recommande pas. La fourche a un grand débattement, surtout en position souple. Un phare monté trop bas risque de heurter le garde-boue lors de la compression maximale. Ma solution : monter le phare au-dessus des butées en prévoyant un jeu supplémentaire de 10 mm ; problème résolu.
Autre petite modification : j'ai changé les commandes du guidon. À l'origine, les interrupteurs d'éclairage et de klaxon étaient montés plus près de la poignée, et l'écran plus à l'intérieur. Mais comme on utilise l'écran beaucoup plus souvent en roulant, l'inverse est plus logique. Un changement simple et rapide.
Un atout majeur : tous les outils nécessaires au montage sont inclus, et ils sont de bonne qualité, pas du tout jetables. Au total, il m'a fallu une à deux heures pour assembler le RX80 et le rendre prêt à rouler. Ma première impression ? Incontestablement positive.
Première expérience et sensation de conduite : un poids lourd avec un effet époustouflant
J'habite dans une région où les routes goudronnées sont plutôt l'exception que la règle. Autour de chez moi, il y a beaucoup de chemins de terre et de sentiers forestiers, et la plupart des routes sont en gravier. C'est exactement pour cette raison que j'ai choisi un fatbike – et je peux l'affirmer d'emblée : c'était la bonne décision. Le RX80 est fait pour ce genre de terrain.
Lors de ma première sortie, j'ai parcouru des chemins accidentés, des routes de gravier et même un court tronçon de bitume. Malgré ma première expérience en vélo électrique, je me suis vite senti à l'aise. Les larges pneus à crampons de quatre pouces amortissaient les bosses : pas de cliquetis, pas de secousses, le vélo glissait sur tout. Sur le bitume, il roulait droit et stable. J'ai même réussi à rouler les mains libres, ce à quoi je ne m'attendais pas vraiment avec des pneus à la bande de roulement aussi rugueuse.
Bien sûr, j'ai dû me familiariser avec l'écran et les différents niveaux d'assistance. Il y a beaucoup de réglages possibles, mais malheureusement pas tous les réglages techniques (j'y reviendrai plus tard). J'étais aussi un peu hésitant au début concernant les freins : ils me semblaient un peu faibles. Mais après une vingtaine de kilomètres, ils étaient bien rodés et commençaient à adhérer avec puissance et fiabilité. Donc, pas d'inquiétude.
Ce qui m'a vraiment surpris, c'est la qualité de fabrication. Toutes les pièces pré-assemblées, notamment le support de guidon, étaient déjà fixées avec de la Loctite. Cela témoigne du souci du détail. Les boulons que j'ai dû installer moi-même (comme sur le porte-bagages arrière) semblaient également solides et de haute qualité. Rien ne semblait fragile ni susceptible de se défaire après trois tours. Cela en dit long sur la robustesse générale du vélo.
Bien sûr, le poids demande un certain temps d'adaptation : le RX80 pèse environ 33 kilos. On le ressent vraiment dès les premiers virages. Si vous venez d'un vélo de route léger ou d'un vélo de ville, il faudra s'habituer : la sensation de conduite est complètement différente. Dans les virages, il reste maniable, juste un peu plus lourd. Sur terrain accidenté ou en pente, les pneus larges peuvent avoir une adhérence variable selon l'angle, ce qui affecte légèrement la direction. Mais ce n'est pas un défaut ; c'est juste une caractéristique typique de la géométrie des fatbikes. Tant que vous tenez fermement le guidon, tout reste sous contrôle.
Mes trois premières sorties ont totalisé environ 51 kilomètres, répartis sur plusieurs jours. Et même si ce n'était que quelques sorties, je me sentais déjà en phase avec le vélo. Le mélange de confort, de puissance et de contrôle m'a immédiatement conquis – et plus on y passe de temps, plus on s'amuse.
Moteur, batterie et autonomie : puissants et fiables, avec possibilité de réglages précis
J'ai parcouru mes 51 premiers kilomètres avec le RX80 sur plusieurs jours – sur des sentiers, des chemins de gravier et des routes goudronnées. J'ai testé différents niveaux d'assistance, fait de courts sprints, activé le mode 45 km/h et passé du temps à explorer les réglages de l'écran. En bref : ce n'était pas une conduite économe en batterie. Pourtant, l'indicateur de batterie n'est descendu à la dernière barre des cinq qu'après avoir parcouru environ 48 kilomètres – et je l'ai rechargé à 51 kilomètres, par précaution. Je ne voulais pas me retrouver à pousser ou à pédaler un vélo de 33 kg sans assistance.
Plus tard, lors d'un essai en mode stabilisé à 25 km/h, j'ai été agréablement surpris de constater qu'après 27 kilomètres, il me restait encore quatre barres. C'est prometteur : avec une conduite prudente, on peut atteindre une autonomie réelle bien supérieure à 60 kilomètres. Je dois encore acquérir de l'expérience sur le long terme, mais jusqu'à présent, le moteur moyeu 48 volts s'est montré fiable et ne présente aucun ralentissement, même dans les pentes raides. Que ce soit sur un champ ou un chemin forestier, le moteur s'active avec force et grimpe avec assurance, sans relâche.
Un point à améliorer est la répartition de la puissance entre les niveaux d'assistance. L'écran permet de basculer entre 3 et 5 niveaux d'assistance PAS (Pedal Assist System) – j'utilise le mode 5 niveaux. Dans ce mode, les niveaux 1 et 2 offrent une assistance très douce, et le niveau 3 apporte soudainement une accélération notable. La progression n'est pas fluide – une montée en puissance plus linéaire serait bien plus agréable. Techniquement, l'écran YL81F (de Yolin) permet un réglage plus précis – certains vélos équipés du même écran permettent de définir des pourcentages de puissance personnalisés par niveau. Malheureusement, ces menus sont désactivés ou masqués sur le RX80. Il serait appréciable que Burchda les active dans une future mise à jour du firmware – tous les cyclistes ne sont pas à l'aise avec cette logique de « sauts d'étape ».
La batterie elle-même est impressionnante : 48 volts, 20 ampères-heures, soit une puissance conséquente de 960 Wh, excellente pour cette gamme de prix. La batterie s'insère par le bas dans la partie avant du cadre, l'extrémité pointant vers l'avant et le bas. Attention : si la roue avant est droite, la batterie risque de heurter le garde-boue. Il est donc préférable de tourner légèrement le guidon et de guider la batterie avec précaution d'une main, voire de la soutenir légèrement de l'autre pour éviter les rayures. Une fois le coup de main pris, c'est rapide.
La batterie s'enclenche avec un clic sec, même si la première insertion demande un peu de force. Une fois verrouillée, elle est solidement fixée. Pour la retirer, vous avez besoin de la clé : le verrou de batterie intégré assure la sécurité. C'est un atout important, surtout si vous prévoyez de garer votre vélo dans un lieu public : personne ne s'enfuira avec votre batterie aussi facilement.
Freins et tenue de route : lourds, mais confiants
Lors de mes premiers trajets, les freins étaient un peu incertains. Au début, ils semblaient mous, pas vraiment vifs. Mais le problème s'est vite résolu : après une vingtaine de kilomètres, les freins à disque hydrauliques étaient clairement rodés. À partir de ce moment-là, ils ont adhéré avec puissance et sont restés faciles à contrôler, même à grande vitesse. Je ne sais pas encore à quelle fréquence ce système de freinage nécessite un entretien, mais pour l'instant, il fonctionne parfaitement et procure une grande sensation de sécurité.
La maniabilité de la RX80 m'a également impressionné, surtout compte tenu de son poids. Avec ses 33 kg, elle n'est pas légère, mais elle offre néanmoins une conduite étonnamment agréable. Tout sur cette moto paraît robuste et bien pensé ; même la béquille est conçue pour ce poids. Pas de support fragile ici ; c'est une béquille solide qui maintient la moto verticale sans problème.
À très basse vitesse, comme pour manœuvrer dans les ruelles étroites de la ville ou pour dépasser les piétons, il faut une certaine concentration pour maintenir la roue avant stable. Cela est probablement dû en partie au poids, et en partie à mon manque d'expérience avec des vélos aussi lourds. Une fois qu'on accélère, la maniabilité se stabilise d'elle-même, ce qui est logique, d'un point de vue physique.
Une petite particularité que j'ai vite remarquée : le feu arrière est intégré directement sous la selle, de sorte qu'il suffit de saisir le dessous de la selle pour l'allumer. Avant, je soulevais mon ancien vélo par la selle et le guidon pour le faire tourner. Ça ne marche plus ici ; j'allumais sans arrêt le feu par inadvertance. Maintenant, je soulève le RX80 par le porte-bagages. Ça marche aussi bien, c'est juste une nouvelle habitude.
Les pneus demandent également un certain temps d'adaptation. Leurs sculptures épaisses de 4 pouces confèrent non seulement au vélo un look audacieux, mais elles participent également à la suspension. Le RX80 est déjà entièrement suspendu à l'avant et à l'arrière, mais les pneus larges absorbent les bosses de manière impressionnante. L'important ici est la pression des pneus : ils roulent à une pression bien inférieure à celle des pneus standard. Heureusement, le flanc indique : 1,4 bar maximum (20 PSI). Cela semble faible, et avec mes 89 kg, ils s'aplatissent un peu. Mais c'est tout à fait normal pour les fatbikes. Ce léger squish améliore le confort et l'adhérence, surtout en tout-terrain.
Conclusion : Malgré son poids, le RX80 offre une conduite sûre et confortable. Que ce soit dans les virages, sur terrain accidenté ou à basse vitesse, il faut un peu de temps pour s'y habituer, mais une fois maîtrisé, c'est un vrai plaisir. C'est un vélo différent d'un vélo de trekking ou de ville classique, et c'est précisément ce qui le rend amusant.
Utilisation quotidienne et tout-terrain : un véritable véhicule polyvalent et agréable à conduire
En tout-terrain, la RX80 est dans son habitat naturel. Je l'ai testée minutieusement sur des chemins de terre, des chemins de gravier, sur des racines, des terrains accidentés et même sur de petites dunes de sable. Et je dois dire que là où d'autres motos s'enlisent ou perdent de l'adhérence, la RX80 s'en sort avec brio. Sur le sable en particulier, ses larges pneus à crampons font toute la différence : pas de patinage, pas d'enfoncement. J'ai souri en voyant avec quelle aisance elle aborde même les surfaces meubles. Le puissant moteur est également un atout : il vous propulse sans relâche. Certes, il consomme plus de batterie, mais honnêtement ? Ça vaut vraiment le coup pour le plaisir.
Au quotidien, le RX80 fait également un excellent travail. Je l'équipe progressivement d'accessoires : un support de téléphone est déjà installé, et je prévois d'ajouter des sacoches et une sacoche de coffre arrière. Grâce à sa construction robuste, le vélo ne se contente pas d'avoir l'air stable ; il l'est. Je crois que la charge utile maximale est de 200 kg, pilote compris ; il faudrait que je vérifie sur le site web, mais il est tout à fait capable de transporter des courses ou du matériel.
Si vous souhaitez rouler légalement avec le RX80 en Allemagne, quelques petites modifications sont nécessaires. Par exemple, l'accélérateur au pouce : il est interdit ici, sauf si le vélo est homologué comme speed pedelec. Heureusement, Burchda y a pensé : l'accélérateur est amovible. Il suffit de le dévisser, de débrancher le câble, de boucher le connecteur et c'est parti.
Il faut également remplacer les réflecteurs de rayons. Ceux d'origine sont blancs ; en Allemagne, ils doivent être orange. La règle est : deux réflecteurs orange par roue. J'ai résolu ce problème de manière plus élégante avec un fond de jante réfléchissant – également autorisé ici – qui crée un effet d'anneau lumineux la nuit. C'est du plus bel effet et conforme à la législation.
Ce que j'ai également apprécié : Burchda inclut quelques petits extras avec le vélo. Par exemple, un antivol, une mini-pompe et d'autres petits accessoires utiles. Ce n'est pas courant de nos jours, et cela montre que quelqu'un a vraiment pensé aux petits détails.
En bref : si vous recherchez un vélo adapté aussi bien aux sentiers tout-terrain qu'aux déplacements quotidiens, le RX80 est fait pour vous. Robuste, robuste, bien conçu et, avec les bons équipements, extrêmement polyvalent.
Fabricant et support : personnel, réactif et étonnamment engagé
Ce qui m'a vraiment impressionné lors de l'achat du RX80 – et même un peu surpris, honnêtement –, c'est l'engagement de l'équipe d'assistance du fabricant. Le premier problème est apparu juste après la commande : apparemment, mon fournisseur de messagerie bloque par défaut les e-mails en provenance de Chine. Je n'ai donc jamais reçu de confirmation de la part de la boutique et j'ai commencé à craindre un problème.
Mais Burchda n'a pas laissé tomber : ils ont réagi. Ils ont utilisé une autre adresse e-mail, non basée en Chine, pour renvoyer la confirmation. Plus tard, lorsque je les ai contactés au sujet de dommages mineurs sur le porte-bagages arrière lors du transport, la même situation s'est produite : je n'ai pas reçu d'e-mails de Chine. Mais comme j'avais indiqué mon numéro de téléphone lors de l'achat, leur équipe d'assistance m'a simplement contacté via WhatsApp.
Cela peut paraître anodin, mais cela a fait toute la différence : le fabricant a activement essayé de me contacter, m'a proposé des solutions et est resté poli et transparent du début à la fin : pas de formulaire, pas de numéro de ticket, juste de l'aide. Ce niveau de service client instaure la confiance. Et honnêtement, cela ne coûte même pas cher : il suffit d'un peu d'effort et de la volonté d'aider.
Dans mon cas, le problème résidait dans deux petites rayures de peinture sur le porte-bagages arrière, probablement causées par des colliers de serrage pendant le transport. Au lieu de les effacer, ils m'ont immédiatement proposé une solution : un stylo de retouche de peinture de la bonne couleur, avec marquage. J'ai accepté l'offre, non seulement parce que le porte-bagages était en bon état, mais aussi parce que je ne voyais pas l'intérêt de demander un remplacement complet pour un problème aussi esthétique.
Pour moi, le message était clair : lorsqu'un fabricant est aussi juste, transparent et orienté vers la solution, le client doit lui aussi en faire autant. Et c'est exactement ce que j'ai fait. Le soutien de Burchda m'a laissé une impression positive et durable, et je pense qu'il mérite d'être mentionné publiquement.
Affichage et commandes : de nombreuses informations, de nombreuses options – à utiliser avec précaution
L'écran du RX80 est grand, rectangulaire et facile à lire, même en plein soleil. Il vous donne toutes les informations clés en un coup d'œil : niveau de batterie, vitesse actuelle, distance parcourue et totale, vitesses moyenne et maximale, et niveau d'assistance sélectionné. Tout ce dont vous avez besoin est à portée de main pendant votre trajet.
Grâce aux boutons plus et moins, vous pouvez basculer entre les modes d'assistance : 0 à 3 (ou 1 à 3) et 0 à 5 (ou 1 à 5). Le choix est personnel ; j'utilise le mode à 5 niveaux. Vous pouvez effectuer ce changement dans le menu des paramètres de l'écran. Vous pouvez également y régler la vitesse d'assistance maximale.
Important pour les cyclistes en Allemagne : Par défaut, le RX80 est réglé sur 45 km/h, ce qui n'est autorisé que si le vélo est homologué comme VAE. Pour utiliser le vélo légalement comme un VAE standard, vous devez réduire la vitesse maximale à 25 km/h dans le menu. C'est simple et rapide ; vous pouvez même sélectionner des valeurs intermédiaires ou supérieures, mais techniquement, le moteur n'assistera pas au-delà de 45 km/h. Il est fort probable que le contrôleur ou le moteur limite la vitesse d'assistance maximale à 45 km/h.
L'écran offre bien plus de réglages techniques que ce dont vous aurez besoin au quotidien. Par exemple, vous pouvez modifier le nombre d'aimants du capteur de cadence ou la tension nominale de la batterie. Personnellement, je déconseille de les modifier à moins de savoir exactement ce que vous faites. Je ne sais pas exactement ce qui pourrait mal tourner, mais j'imagine qu'un réglage incorrect de la tension de la batterie ou d'autres valeurs pourrait entraîner des problèmes ou des dysfonctionnements. Si vous explorez les paramètres avancés, soyez donc prudent et lisez d'abord le manuel.
À ce propos : je recommande vivement d'utiliser le manuel officiel Burchda, dont la structure du menu est identique à celle de l'écran. Il existe d'autres manuels en ligne pour l'écran YL81F de Yolin, utilisé sur divers vélos électriques, mais les fonctions disponibles et la disposition du menu peuvent différer. Pour éviter toute confusion, le manuel Burchda est la solution la plus sûre.
En résumé : l'écran du RX80 est bien pensé, informatif et riche en fonctionnalités. Si vous prenez le temps d'en comprendre le fonctionnement, vous l'apprécierez. Cependant, soyez prudent dans les réglages techniques si vous n'êtes pas sûr de leur fonction.
Souhaits et potentiel d'amélioration : petits ajustements, grand impact
Même si je suis très satisfait du RX80 dans son ensemble, il y a quelques domaines dans lesquels j'aimerais voir des améliorations – rien de majeur, mais qui méritent quand même d'être mentionnés.
En tête de ma liste : plus de flexibilité dans les réglages d'assistance. Actuellement, seuls deux modes d'assistance sont disponibles : 0/1–3 ou 0/1–5. C'est bien, mais je sais que l'écran du YL81F offre bien plus. D'autres vélos dotés du même écran proposent des niveaux de 0 à 7, voire de 0 à 9. Et surtout, ils permettent d'attribuer des pourcentages de puissance individuels à chaque niveau : par exemple, 20 % pour le niveau 1, 40 % pour le niveau 2, etc.
Ce n'est pas possible sur le RX80. Les menus de ces options sont soit désactivés, soit masqués. J'ignore si Burchda a choisi de les masquer, ou si c'est dû au contrôleur ou à une autre limitation. Et j'ignore si une mise à jour du firmware pourrait changer cela. Ce que je sais, c'est que la répartition actuelle de la puissance entre les 5 niveaux d'assistance n'est pas très équilibrée. Les niveaux 1 et 2 sont extrêmement faibles, tandis que le niveau 3 offre soudainement un boost notable. J'aimerais bien régler cela moi-même, mais je ne peux pas. Plus d'options de réglage seraient un atout majeur.
Une autre amélioration pratique serait de changer la position par défaut des commandes du guidon. Par défaut, le module éclairage/klaxon est placé près de la poignée, tandis que le contrôleur d'affichage est plus à l'intérieur. Comme j'utilise l'écran plus souvent en roulant, je les ai simplement intervertis. Cela ne prend que quelques minutes, mais il serait préférable de l'installer ainsi dès le départ.
Et un petit point – plutôt un détail en fait : le manuel pourrait être plus clair sur le montage de la roue avant, notamment sur l'ordre des rondelles sur l'axe. Dans mon cas, il y avait une rondelle de plus d'un côté que de l'autre. Ça m'a mis mal à l'aise, alors j'en ai acheté une de plus pour équilibrer. Ça aurait bien fonctionné dans les deux cas, mais j'aime les choses nettes et symétriques. Un petit schéma ou une note dans le manuel pourrait résoudre ce problème pour d'autres.
Au final, ce ne sont que des détails, mais ce sont précisément ces petits détails qui façonnent l'expérience globale. Et il ne reste plus grand-chose à améliorer sur le RX80 ; juste quelques ajustements.
Conclusion après 1,5 semaine : mon compagnon idéal pour les sentiers et l'utilisation quotidienne
J'habite dans une région où les routes non goudronnées, les chemins forestiers et les pistes de gravier sont nombreux. Dès le départ, il était donc évident que j'avais besoin d'un vélo capable d'affronter ce type de terrain. Je voulais aussi un vélo qui me permettrait de me rendre en ville et de faire mes courses. Surtout pendant les mois les plus chauds, je compte utiliser le RX80 pour faire mes courses, afin d'économiser de l'essence et de me déplacer de manière plus durable. C'est pourquoi j'ai équipé le vélo de sacoches, d'un coffre arrière et d'autres accessoires.
Et dans ces conditions exactes, je peux dire avec confiance : le RX80 était le choix parfait.
Cette moto est un vrai plaisir à piloter en tout-terrain – et ça, venant de quelqu'un qui se décrit comme quelqu'un de rationnel et de pragmatique. Nous, les Allemands, ne sommes pas vraiment connus pour être trop émotifs, mais je dois l'admettre : quand j'enfourche cette moto et que je démarre, je suis vraiment excité. Elle est maniable, a l'air robuste et fait tourner les têtes. Quand je la gare devant le glacier et que je m'assois avec un cornet, je vois régulièrement des gens se retourner pour la regarder. C'est exactement ce genre de moto.
Bien sûr, ce n'était pas un achat impulsif. J'ai passé des semaines à faire des recherches, à comparer les modèles, à analyser les caractéristiques et les prix. C'était un investissement important – plus de 1 000 euros – alors j'y ai longuement réfléchi. Et au final, je suis plus que ravi d'avoir choisi le RX80. Pour moi, c'est le vélo idéal : prêt pour les sentiers, facile à utiliser au quotidien, fiable et tout simplement agréable à piloter.
Même si je ne l'utilise que depuis une semaine et demie environ, j'ai déjà la ferme conviction qu'il ne me laissera pas tomber à long terme. Enfin, et surtout, l'assistance rapide, personnalisée et véritablement utile de Burchda m'a laissé une impression positive durable.
Mon verdict : Si vous recherchez un e-fatbike abordable qui excelle sur les sentiers forestiers, les routes de gravier et les courses en ville - et si vous vous souciez de la qualité de fabrication et d'un bon support - alors le RX80 vaut absolument la peine d'être pris en considération.

Cet article a été écrit par Markus, un passionné de vélo allemand. Il a commandé un VTT électrique Burchda RX80 en avril 2025. Des moments intéressants se sont produits lors de l'achat et de l'utilisation. Une fois le processus d'achat et d'utilisation finalisé, Markus a apprécié et a rédigé pour nous un article de test sincère, objectif, détaillé et intéressant. Nous avons demandé à ce que cet article soit publié sur le blog de notre site web, et Markus a accepté sans hésiter. Tous les membres de la boutique officielle Burchda lui rendent ici un vibrant hommage.
Nous n'avons apporté aucune modification à cet article. Nous présentons également les photos prises par Markus et leurs annotations pour que les autres utilisateurs puissent s'y référer.